Jean-Pierre Tiffon coaching

Les séances de supervision permettent aux coaches de découvrir ou (re)découvrir des notions essentielles. Ainsi, la notion de triangulation a été au centre de nos derniers échanges.

Contrairement à ce que beaucoup croit, la relation entre un coach et un coaché n’est pas une relation en face à face. C’est une relation triangulaire entre le coach, le coaché et l’objectif qu’il poursuit. Le rôle du coach est d’interroger et faire travailler le coach sur son objectif, sur les moyens ou les obstacles qui se présentent.

Dès que la relation coach et coaché se réduit à un échange en face à face, les risques sont nombreux : l’idéalisation du coach par le coaché ; la fusion du coach avec les problématiques du coaché et donc la confusion ; ou simplement une dérive vers la conversation.

Combien ai-je vu de coaches, notamment sportif, tomber dans une relation fusionnelle avec leur "protégé" ?  

Au lieu d'aider, cette relation très affective produit des tensions émotionnelles avant, pendant ou après les grandes échéances sportives. Au lieu de permettre l'autonomie du sportif ou du coaché, ces relations mettent sous dépendance l'un comme l'autre. Rarement pour le meilleur, le plus souvent pour le pire.