Jean-Pierre Tiffon coaching

Voici une expérience destinée à tous et particulièrement aux cavaliers.

Avant d'entrer dans l'action, se donner quelques minutes, puis avec l'expérience quelques instants seulement, pour échauffer ses sens.

Commencez par écoutez tous les sons qui vous parviennent, lointains ou proches, de droite ou de gauche, agréables ou désagréables, réguliers ou éphémères. Gardez ainsi votre attention sur les sons en distinguant chaque son sans chercher à savoir d'où il vient.

Puis, passez à autre chose. 

Portez votre attention sur ce que vous voyez, là près de vous ou plus loin, observez des détails ou une image large, est-ce agréable ou désagréable ? Quand vous observez certaines choses, vous surprenez vous à commenter, à vous inquiétez, si c'est le cas, revenez juste à ce que vous voyez.

Après quelques instants, lâchez prise et explorez autre chose.

Ce que vous ressentez par exemple, dans votre corps comme des raideurs ou des zones détendues, ressentez vous le vent sur votre visage ou de la chaleur ailleurs. Y-a-t-il des micros mouvements que vous arrivez à détecter ou des mouvements plus forts.

Après quelques minutes, vous constaterez que vous pouvez entrer dans l'action autrement, avec plus de présence, avec des sens plus éveillés.

Vous pouvez le faire dans vos transports, devant votre bureau, avant d'entrer en réunion. Vous constaterez vite que votre esprit est à la fois plus alerte, plus ouvert et plus accueillant.

Si vous êtes cavalier, profitez du temps de détente au pas et au trot pour faire cette expérience. Ceux qui la pratiquent avec moi constate que leurs chevaux marchent mieux, trotte mieux, se propulse mieux après ce temps consacré à échapper ses sens.

Allez-y : écoutez plus, regardez plus, ressentez plus. 

Un Tipi sur la montage ? Ou comment profiter de la plasticité du cerveau.

C’est top d’aider les gens à aller mieux. C’est la joie du coach.

Parfois, il arrive de douter et c’est bien car cela évite le melon, les chevilles qui gonflent ou la mégalomanie. On se demande alors ce qui reste chez l’autre à l’issue d’une séance ou d’un stage. Ai-je apporté trop ou pas assez ? Ai-je vu ou écouté juste ? Ai-je aidé l’autre à prendre conscience et à trouver la réponse adaptée ?

Il y a des jours de doute comme cela.

Et il y aussi des jours où coup sur coup on vous apporte des retours inattendus.

« Tous les 3 jours je fais la méditation de la Montagne » me dit Laure, cette méditation à laquelle je l’avais initiée lors d’un stage il y a un an. « Moi, la cartésienne, j’ai découvert que la méditation pouvait modifier ma vie ». Elle me cite en exemple sa manière de répondre aux pressions de son patron qui lui demande un jour de trouver 3 millions d’€ d’économie. Avant, elle aurait accepté d’emblé sa demande quitte à piquer une colère après contre lui et aussi contre elle de s’être fait piéger. Ce jour là, elle s’est recentrée, a respiré et a repensé à la Montagne. Solide comme une montagne, l’agressivité de son boss ne l’a pas déstabilisée. « Je lui répondu non pour les 3 millions d’€, mais que j’allais réfléchir à sa demande, que je verrai si c’est possible. J’étais tranquille, pas agressive, pas inquiète non plus ». Et puis, elle a bossé seule puis travaillé avec ses équipes et a trouvé des solutions alternatives. Et enfin elle a délivré comme on dit dans le jargon managérial. « Et pour la première fois, le boss m’a dit merci. Certainement parce que j’avais su lui résister, lui dire non, sans me démonter.

Voilà donc pour l’effet de la méditation de la montagne.

Une heure après ce premier retour, je reçois un SMS qui m’enchante. « L’effet de TIPI (voir un post précédent) sur mon comportement est incroyable, je n’en reviens pas me dit Cécile. Certaines de mes peurs ont complètement disparu, alors que je les trainais depuis des années ».

Voilà donc l’effet de la méthode TIPI.

Top d’apprendre cela.

Mais est-ce surprenant ? Ce matin, sur France Inter, Catherine Vidal, neurobiologiste, l’affirme tranquillement : « la plasticité du cerveau est fantastique ». En méditant ou en s’allégeant d’une peur grâce à TIPI, on permet au cerveau de fonctionner autrement.

De cela, maintenant, on ne peut douter.

Equicoaching : la méthode TIPI assistée par un cheval

Lors d’un stage d’équicoaching, l’une des participantes évoque une scène à l’origine de ses peurs actuelles. Ce soir là, son cheval saute la porte du boxe, galope pour rejoindre un autre cheval ami et glisse sur le sol. Elle s’entend encore crier pour appeler à l’aide.

Je lui propose un travail selon la méthode TIPI (Technique d’identification des peurs inconscientes). Il s’agit de permettre à la personne de revivre sensoriellement ce qui à un moment de sa vie a engendré la peur.

Je lui demande de s ‘asseoir sur un tabouret, me place à côté d’elle et ajoute au dispositif un poney qu’elle va travailler ensuite en liberté.

Je lui suggère de se remémorer la scène originelle de ses peurs des chevaux. Et l’interroge sur les sensations physiques qu’elle ressent. Elle parle d’une oppression dans la poitrine qui est douloureuse. Je lui demande d’accepter cette sensation douloureuse, de ne pas la fuir. Après quelques secondes je l’interroge à nouveau. Sa douleur dans la poitrine s’est estompée, mais c’est sa gorge qui est serrée et douloureuse. Je lui demande là encore d’accepter cette nouvelle sensation. Là encore, elle s’estompe et se déplace dans le fond de la gorge et le palais. Elle continue le processus.

Quelques minutes plus tard, je lui demande d’évoquer à nouveau la scène. Sa douleur dans la poitrine est là mais très faible et s’estompe vite. Nous recommençons le processus deux fois encore. À la fin, l’évocation de la scène ne provoque quasi plus de sensations désagréables.

Une fois encore, la méthode TIPI a montré son efficacité. Mais, il y a plus. Pendant toute cette séance qui aura duré plus de 20 minutes au total, le poney est resté immobile, concentré, les yeux mi-clos. Et la stagiaire, même les yeux clos sentait sa présence et son implication. Elle a considéré qu’il avait participé, de son point de vue, à cette micro thérapie.

Quand elle a ensuite travaillé avec le poney en liberté ses peurs étaient bien plus faibles, presque inexistantes. Il faudra certainement renouveler ce travail pour dépasser plus durablement ses peurs.

Les 23 et 24 septembre, je vous convie à participer au premier week-end de tourisme intérieur de la saison 2017 - 2018. Car il est nul besoin de partir loin pour se retrouver. C'est en Berry, au sud de la Sologne, que je vous accueillerai pour boucler votre été et ouvrir votre automne.