Jean-Pierre Tiffon coaching

Jean-Pierre Tiffon coaching

Coacher


Écrire et dessiner son avenir

 

 

L’une de mes élèves doute souvent de ses capacités à réussir. Quand elle se projette dans le futur, elle n’imagine que des scénarios noirs.

 

Alors, je lui ai demandé de me raconter ce qu’elle ressentirait si l’an prochain elle réussissait ce qu’elle souhaite. Sa description a été très précise et joyeuse, elle vivait vraiment la situation, elle réussissait à ma communiquer ses sensations. Elle était radieuse.

 

Alors, pour ancrer cette vision, je lui ai demandé de l’écrire, noir sur blanc et en s’investissant pleinement dans l’exercice. Qu’elle écrive et le mieux possible, avec des détails et du style. À d’autres élèves, je demande de dessiner une situation future espérée.

 

Ce passage par l’écriture ou le dessin permet d’intégrer la situation voulue et ensuite de s’y référer aussi souvent que l’on veut.


07/10/2015
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Pression : vos solutions sur mesure

Ce mot pour répondre aux questions posées suite au dernier article sur la pression.

Trop de pression ou pas assez : alors que faire, avant ou pendant une compétition. Voilà une bonne question. Il n’y a pas 1 réponse, mais des réponses très différentes selon la personnalité de chacun.

 

Pour certains, la solution passe par le corps : se masser l’arrière de la nuque si l’on se sent  sans pression et vide avant la compétition, se secouer comme un pantin si la pression est trop forte des pieds à la tête.  Pour d’autres, les solutions sont dans la respiration : se pencher et laisser tomber sa tête vers le bas en soufflant comme un soufflet de cheminée si on manque de motivation et d’énergie ; respirer 3 à 7 fois de suite en insistant sur une longue expiration douce si vous êtes en surpression.

 

Pour d’autres les solutions sont dans l’imagerie mentale : s’imaginer entrer dans un lac d’eau froide si l’on est dans le stress ; se voir passer la ligne d’arrivée le poing levé si l’on manque de motivation.

 

On le voit les solutions sont multiples. En travaillant avec un coach – et si possible un bon…-vous apprendrez à connaître ce dont vous avez besoin et ce qui vous correspond le mieux.

 

Quand vous le saurez, il vous restera à travailler avec régularité et persévérance.

 

 

 


01/10/2015
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La juste pression


Un championnat sportif révèle non seulement des capacités techniques mais aussi -et surtout- des capacités mentales. 

 

On dit souvent que les meilleurs sont ceux qui savent résister à la pression de la concurrence bien sur, mais aussi à celle des médias, des entourages, des partenaires et des réseaux sociaux. C’est vrai.

 

Lors des récents championnats nationaux et européens que j’ai suivi, de nombreux favoris ont craqué dans les dernières lignes droites. Et leurs fautes techniques étaient si grossières qu’à n’en pas douter elles révélaient des défaillances mentales. C’est à ce moment là que l’on peut mesurer l’intérêt de travailler son mental.

 

Mais la « surpression » n’est pas le seul danger.

 

J’ai pu observer d’autres défaillances mentales, symétriques des précédentes : la sous pression. Certains sportifs ou certaines équipes abordent parfois les compétitions sans s’engager véritablement. Certains n’y arrivent pas et restent un peu en dehors tellement l’enjeu les bloque. D’autres, ne s’engagent pas à fond tant ils pensent surclasser leurs adversaires ou la compétition. Mais l’orgueil, en sport, se paye cash. Dans les deux cas, la performance n’est pas au rendez-vous.

 

D’autres défaillances mentales s’observent lors de championnats de plusieurs jours. Certains sportifs gèrent mal leur avance et fêtent la victoire avant la fin des hostilités. L’euphorie se propage aux entourages comme aux médias et les lendemains déchantent. D’autres se sont tellement mis la pression sur les premières épreuves qu’ils n’ont plus de réserves. N’ayant pas appris à récupérer physiquement et surtout mentalement, ils arrivent vidés lors des confrontations finales.

 

L’enjeu pour le sportif qui veut gagner est donc savoir se mettre la juste pression et juste aux bons moments.  Cela s'apprend avant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


28/09/2015
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Le problème ou la solution

 

À force d’observer les reconnaissances de parcours et d’en accompagner, je constate que certains cavaliers se focalisent sur les problèmes au lieu de chercher des solutions.

 

Une distance difficile et voilà qu’une grappe de cavaliers se forme. Une rivière à l’abord délicat et les mines se décomposent.  Un oxer un peu trop carré et des dizaines de mains pèsent et soupèsent la barre. Parfois la rumeur prend de l’ampleur et certains souhaitent interpeler le chef de piste.

 

Et pendant tout ce temps, les cerveaux engrangent des informations stressantes. À force de se focaliser sur le problème, on l’amplifie. En fait, sans le vouloir, ces cavaliers se programment pour échouer. En se concentrant sur les problèmes qui leur sont posés, ils font tout pour aller à la faute.

 

Pour autant, il ne s’agit pas de nier les difficultés posées habilement par les chefs de piste. Il s’agit simplement de se focaliser sur la solution. Dès que je rencontre un problème, je mets toute mon énergie pour trouver la solution. Et souvent, intuitivement la solution vous apparaît.

 

Faites-vous confiance. Dès que vous avez trouvé la solution, mémorisez la , visualisez la, intégrez la dans votre corps. C'est sur cela que vous devez passer du temps.

 

Et comme le dit Paolo Coelho « une fois résolu, un problème est d’une simplicité atterrante ».


22/09/2015
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Coacher, c'est contenir


Le coach offre un cadre, solide, stable pour permettre au coaché d’évoluer en sécurité et de vivre ses émotions sans crainte.

 

Dans le coaching sportif, j’ai observé que cette fonction est particulièrement importante dans les épreuves par équipes.

 

Si à la mi-temps d’un championnat l’équipe survole ses adversaires, il est question de contenir cette effusion collective. Ne pas parvenir à réguler cette ivresse collective, conduit l’équipe à se démobiliser ou à attaquer la seconde manche ou mi-temps sans vraie concentration. Si à la mi-temps, l’équipe semble très éloignée de ses adversaires, il est essentiel de contenir la dépression collective qui s’annonce.

 

Contenir ne veut pas dire casser la joie d’une première réussite. Contenir ne veut pas dire nier le retard sur les adversaires. Contenir veut dire aider les sportifs et le staff technique à vivre leurs émotions pour vite se recentrer sur l’essentiel : l'enjeu sportif.

 

C’est cela l’apport du coach « mental ». Être le contenant, cela veut dire ne pas être dedans, mais au service et indépendant.


11/09/2015
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